Lorsque nous parlons de fumer comme d'une dépendance, ce dont nous parlons vraiment, ce sont les changements qui se produisent dans les centres de plaisir du cerveau.

Lorsque nous parlons de fumer comme d'une dépendance, ce dont nous parlons vraiment, ce sont les changements qui se produisent dans les centres de plaisir du cerveau. Nous savons que lorsque les gens transmettent de la nicotine de la cigarette à leur cerveau, nous constatons très rapidement un changement dans les types et les nombres réceptifs. Et c’est pourquoi nous pourrions considérer cela comme un véritable trouble addictif. Nous savons également que chez les individus devenus dépendants, lorsqu'ils ne fument pas, ils entrent dans un syndrome de sevrage très prévisible. Par exemple, l'irritabilité, l'anxiété, la mauvaise humeur, les changements d'appétit, etc. Ainsi, le sevrage tabagique pour de nombreux fumeurs peut être raisonnablement désagréable et constitue en fait l'un des principaux obstacles au succès de l'arrêt du tabac. Nous savons que les symptômes de sevrage commencent en fait quelques heures après la dernière cigarette. Ces symptômes ont tendance à culminer vers deux ou trois jours, mais la grande majorité du sevrage se fait en deux à quatre semaines, bien que beaucoup diront que l'envie peut persister par intermittence en fait pendant des années. Mais, ce sont les médicaments que nous utilisons qui peuvent aider à éliminer certains de ces symptômes de sevrage et peuvent aider quelqu'un à traverser les deux premières semaines où il est le plus vulnérable à la rechute.

Ceux qui arrêtent de fumer rapporteront parfois des envies de fumer par intermittence pendant une très longue période, peut-être même pendant des années. Et l'une des clés est d'apporter des changements dans le mode de vie qui vont de pair avec le fait de devenir sans fumée, donc de supprimer les situations déclencheurs, d'incorporer plus d'exercice, de manger plus sainement. Ce genre d'approche protégera l'ex-fumeur d'une rechute.

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